Leader de facto syrien Shara: "Les Forces armées libératrices syriennes Shams" seront dissoutes

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Leader de facto syrien Shara: "Les Forces armées libératrices syriennes Shams" seront dissoutes

Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed Charraa, a déclaré jeudi au cours d'un entretien accordé à l'Al Arabiya, propriété d'Arabie saoudite, que la Syrie aura probablement besoin de jusqu'à trois ans pour rédiger une nouvelle constitution, et de jusqu'à quatre ans pour organiser des élections "libres et équitables", ce qui fait de lui le premier chef syrien depuis la chute du régime du président Bachar al-Assad à donner un genre de chronologie concernant la date possible des prochaines élections.

Dans une interview accordée à l'Al Arabiya, et diffusée le 29 janvier, Ahmed Charraa déclare en partie que, "nous ne pouvons organiser des élections sans avoir d'abord une nouvelle constitution, et cela prendra jusqu'à trois ans à accomplir, de sorte qu'il faudra probablement jusqu'à quatre ans pour que le peuple vote et choisisse son nouveau gouvernement. Ce sera libre et équitable".

Il a également déclaré que, "le peuple syrien a besoin de jusqu'à un an pour voir un changement, et cela arrivera, mais nous ne pouvons livrer autant aussi vite. Notre pays a été détruit par une guerre de 8 ans. Il a besoin de temps et de soutien pour se reconstruire. Nous délivrerons".

Charraa est l'émir (dirigeant) d'Al-Nusra (anciennement connu sous le nom d'Al-Qaïda en Irak et en Syrie, mais renommé ultérieurement), un groupe connu pour ses méthodes brutales. Son groupe a dirigé l'offensive pour renverser Assad, et maintenant il contrôle la plupart du gouvernement syrien. Dans le cadre de son plan de réconciliation nationale, il a déclaré que, "Al-Nusra (ou le HTS) sera officiellement dissoute et renommée et ses soldats seront incorporés dans l'armée syrienne, et ce sera le premier point à l'ordre du jour lors de notre convocation de la Conférence nationale en février prochain."

Al Arabiya a rapporté que le nouveau chef d'État de la Syrie a poursuivi en disant, "Notre première priorité sera bien évidemment d'abord de nous occuper de nos voisins (en particulier Israël) et des Américains. Nous avons des intérêts communs, et nous devons déterminer le meilleur itinéraire pour nous, surtout avec l'arrivée à la présidence de Donald Trump".

Il a poursuivi : "Nous sommes conscients de la récompense que le gouvernement (ancien) des États-Unis avait mise sur la tête de notre leader. Nous pensons que le peuple américain, à travers son président élu, est désormais conscient que nous ne souhaitons que qu'on nous laisse régler notre affaire avec notre propre peuple, et que cette décision de Trump montre le meilleur visage de l'Amérique, et nous espérons qu'une nouvelle partenariat pourra naître entre nous-mêmes et les Américains".

Selon la source de nouvelles arabe, le nouveau chef d'État de la Syrie a déclaré que son régime n'avait, "pas l'intention de nuire aux Russes d'une quelconque manière, et nous leur avons demandé de rester. Leur présence en Syrie sert à des intérêts communs".