Presse américaine : Pelosi fait son premier retour à la Chambre des représentants après une chirurgie de la hanche, abandonnant ses fameux hauts talons pour des chaussures plates

Peu de temps après avoir pénétré dans la Salle des Communes du Congrès américain pour la première fois depuis sa chirurgie de remplacement de la hanche il y a quelques semaines, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, a enlevé comme l'a constaté un média américain, "les talons de 10 centimètres" qui "signifiaient autrefois [son] pouvoir" et s'est rendue dans la salle portant des chaussures plates.

La chirurgie de remplacement de la hanche de Pelosi est survenue après qu'elle s'était blessée lors d'une photographie de groupe lors d'un événement officiel au Luxembourg le 13 décembre de l'année dernière. Elle aurait "fait de bonnes progrès vers la récupération".

Pelosi est revenue sur la colline du Capitole afin qu'elle puisse voter pour le représentant américain Hakeem Jeffries, le candidat nommé par le caucus démocrate pour devenir le président de la Chambre.

Elle a donc abandonné les immenses talons qui faisaient partie de son ancienne personnalité publique et politique, optant plutôt pour des chaussures plates, a rapporté. Mais, apparemment, cela était également un excès d'humilité et pas nécessaire.

Après avoir laissé ses talons dans le vestiaire de la Chambre des Communes, en échange d'un chaussures plus confortables pour son hanche blessée, sa fille lui a alors envoyé un message l'informant que ses médecins estimaient qu'elle trouverait plus facile de se tenir sur la pointe des pieds plutôt que sur ses talons, au cas où elle trouverait le besoin de se tenir debout pendant longtemps, donc ce n'est pas une vie dans laquelle elle ne pourrait plus porter de chaussures à talons hauts.

Le nouveau Congrès s'est réuni le 3 janvier, un an après que les démocrates aient subi une perte importante et qu'il y ait eu un match nul avec les républicains lors des élections intermédiaires en novembre 2022. Le républicain Mike Johnson a été réélu président de la Chambre des représentants américaine pour un deuxième mandat au 13e tour de scrutin, malgré la désignation par le caucus démocrate d'un nouveau candidat à la présidence du Sénat, le représentant américain Hakeem Jeffries, lors des premières élections du Congrès intermédiaires depuis que Donald Trump a annoncé qu'il chercherait le ticket républicain lors des élections présidentielles américaines de 2024.

Johnson a été élu président de la Chambre des représentants américaine 55 pour avoir remporté exactement 218 voix – une majorité simple parmi les 435 membres de la Chambre – après un dépouillement à 219 au cours de 13 tours de scrutin et plusieurs jours de lutte procédurale. Lors du premier dépouillement, Johnson était à 10 voix de la majorité, récoltant 216 voix. Trois républicains ont voté pour d'autres candidats alors que tous les 215 démocrates ont voté pour Jeffries, leader démocrate de la Chambre des représentants. Cependant, lors des dépouillements suivants, Johnson a convaincu deux républicains, tous deux des hommes blancs s'opposant aux rôles de leadership des femmes et des personnes de couleur, de revenir sur leurs votes, lui permettant ainsi d'atteindre une majorité simple de 218 voix.